N'ai-je donc plus de foi...

20 Mai. Augusta, pourquoi ne puis-je voir en mon esprit qu'un petit visage tout triste, n'es-tu pas heureuse là-haut, tes petits bras sont-ils tendus vers ta mère, ta pauvre mère qui ne peut aller à toi, qui te cherche et t'appelle en vain. N'ai-je donc plus de foi, plus d'espérance, j'ai voulu prier, mais je n'ai trouvé dans mon coeur que ce cri à Dieu Ô rends-moi mon enfant.

Quoi, il n'y a pas de larmes, de prières, de richesses, qui puissent me faire retrouver mon enfant; même si j'étais la reine du monde entier, même si tout était à moi la terre et les hommes, encore je ne pourrais te voir ô ma fille.