Les plus belles heures d'ici-bas...

Comme un rayon de soleil dans la grisaille de la vie quotidienne.

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Raymond Vogel relate tout, non seulement les grandes courses et les randonnées au Valais, mais également les simples petites promenades d’un après-midi. Le compte-rendu peut donc faire une seule ligne comme vingt pages.

Il apprécie particulièrement les excursions en montagne et il écrit en exergue de son premier registre [15 août 1915 – 30 juillet 1939] : « Les plus belles heures d’ici-bas sont en grande partie celles passées à la montagne » et, pour le deuxième registre [13 août 1939 – 5 août 1957] : « Comme disait Tep, une belle course, c’est comme un rayon de soleil dans la grisaille de la vie quotidienne ». Cela nous vaut une relation détaillée de chacun de ses séjours au Valais. Il raconte les petits événements qui pimentent les excursions, se plaisant à grossir certains faits. Les nuits sont particulièrement bien documentées, avec toutes les péripéties qui se produisent, car il s’agit de dormir sans rien dépenser, le plus souvent dans une fenière, voire à la belle étoile. Les commentaires sont souvent très critiques pour les nuits passées dans un dortoir d’hôtel ou une cabane où l’accueil du gardien n’est pas toujours des plus agréable, vu que généralement on n’est pas accompagné d’un guide.

Entre les pages du registre, Raymond Vogel a encarté différents documents intéressants : billets de train, factures d’hôtel et de cabanes, lettres, billets, coupures de journaux, etc.

Notice rédigée par le donateur, M. Chs. Vogel.

Photo: Fonds P. et R. Vogel

 

 

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