Esquisses et souvenirs d'Emilie Tissot-Suter, la ferme

La maison d'Emilie

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Intitulé La Porte ouverte, le récit d'Emilie Tissot-Suter commence par le schéma de la ferme familiale. C'est à la demande de ses enfants à qui elle avait très souvent raconté son enfance difficile qu'Emilie Tissot-Suter consent à rédiger ses souvenirs.

Née en 1913 au sein d'une famille pauvre, elle grandit dans une ferme des Monts-sur-Le Locle. Elle est la cadette de sept filles et est encore toute jeune lorsque sa mère décède en 1915. Un de ses fils lui ayant offert un grand cahier cartonné afin qu'elle y consigne ses souvenirs, la narratrice s’est tout d'abord montrée réticente. Elle pensait qu’elle n’y parviendrait pas étant donné sa modeste formation scolaire. Le récit d’Emilie Tissot-Suter, écrit entre 1975 et octobre 2000, comporte trois parties nettement distinctes: son enfance et ses premiers pas dans le monde du travail qu’elle évoque avec beaucoup de détails, ses années de mariage qui font l’objet d’un récit plutôt laconique et une sorte de conclusion qu’elle rédige au home des Fritilaires où elle réside après la mort de son mari. Un curieux concours de circonstances l'a ramenée au coeur de son enfance puisque ce home est installé dans la maison du peintre Maurice Matthey, une maison voisine de celle des parents d’Emilie et où elle avait si souvent trouvé refuge!

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