Fonds Liseron Robert-Ummel
Identification
1.1 Référence | CH NEAVO LRU |
1.2 Intitulé/analyse | Fonds Liseron Robert-Ummel |
1.3 Dates extrêmes | 1915-1992 |
1.4 Niveau de description | Fonds |
1.5 Importance matérielle et support | 1 fourre (no 62) |
Contexte
2.2 Histoire administrative / Notice biographique
Liseron était l’aînée de trois sœurs, filles de Samuel et Amélie, paysans au Crêt-du-Locle. Ayant commencé l’école en 1922 comme en témoigne un premier carnet scolaire, elle devait être de 1915 ou 1916, Frieda étant de 1917 et Germaine la cadette de 1921. Liseron est décédée le 7 mai 1992.
Les trois soeurs ont bien connu la mère du donateur ainsi que ses frères et sœurs puisqu’ils étaient de leur côté paysans au Gros Plâne non loin et allaient au même collège du Crêt-du-Locle où tous les degrés de l’école obligatoire étaient réunis dans la même classe.
Liseron est la seule à s’être mariée (sans enfants). Frieda et Germaine étant restées célibataires ont toujours vécu ensemble.
Liseron, très brave et sensible, timide et respectueuse, était sans doute la plus intelligente et cultivée des trois (un carnet de molesquine noire atteste sur des décennies de ses achats de livres et lectures). Elle habita jusqu’à sa démolition la Guérite du Crêt, juste à l’ouest de l’actuel passage sous-voie CFF, car son mari était cheminot.
Frieda était plus volontaire et combattive (voire un peu teigneuse) et c’est elle qui a toujours mené le ménage qu’elle constituait avec Germaine. Elle avait passé son permis de conduire et acheté une rare et superbe Karmann-Ghia blanche (qui a fini au garage Asticher lorsqu’elle la troqua contre une Seat). Elle travailla en usine, à Zénith. Dans des carnets, elle notait ses heures et ses salaires d’époque. Elle a laissé une sorte de Journal (ou livre de raison) recueilli par le donateur et venu compléter le fonds en 2014.
Quant à Germaine, paisible et prenant la vie comme elle vient mais effrayée par la moindre paperasse, elle seconda ses parents jusqu’à la remise du domaine à leur frère Charly, puis travailla ici et là en usine comme lingère à l’Hôpital.
En 2000, Frieda fit une sévère attaque. Germaine entra au home La Résidence en février 2010 et c'est à cette occasion que, l'aidant à trier son fond de ménage, le donateur a découvert un Journal auquel elle n'attachait aucune importance et qu'elle accepta de lui confier.
D'une belle écriture soignée et régulière survivait un cahier de molesquine noire provenant de la cave de feu Liseron (il devait y en avoir bien d’autres qui auraient pu permettre de retracer la vie au jour le jour d’une femme toute simple de la vallée), et sur la couverture duquel elle a sobrement écrit : JOURNAL DE LISERON 1989-1992
Notice établie d'après les renseignements fournis par le donateur.
2.4 Historique de conservation
cf. Notice biographique
2.5 Modalité d'entrée
Don de M. P.E. Macchi, La Chaux-de-Fonds, 2011.
Contenu
3.1 Présentation du contenu
Le fonds comprend 3 cahiers: Un cahier de molesquine noire "Journal de Liseron, 1989-1992" et un autre intitulé "Cahier de Liseron, Librairie, Livres et hauteurs" [sic]. Le 3e cahier, sans titre, abrite le Journal de Frieda et sa transcription dactylographiée.
3.3 Accroissements
Le fonds est fermé.
Conditions d'accès et utilisation
4.3 Droit d'auteur, conditions de reproduction
La reproduction ainsi que la publication des documents sont soumises à l'autorisation des AVO.
Sources complémentaires
5.1 Localisation des originaux
Non.
5.2 Existence de copies
Non.
5.3 Sources complémentaires dans le service d'archives
Non.
5.4 Sources complémentaires dans d'autres services d'archives
Non.
5.5 Bibliographie
Non.
Contrôle de la description
7.1 Note de l'archiviste
La notice a été établie par Jacqueline Rossier et relue par Antoinette Béguin.
7.3 Date(s) de la description
Août 2013 et avril 2014
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