Fonds Marguerite Calame
Inventaire fonds Calame M. (168 Ko)
Identification
1.1 Référence | CH NE AVO MCA |
1.2 Intitulé/analyse | Fonds Marguerite Calame |
1.3 Dates extrêmes | 1943-1957 |
1.4 Niveau de description | Fonds |
1.5 Importance matérielle et support | 1 fourre d'archives (no 107) |
Contexte
2.2 Histoire administrative / Notice biographique
Marguerite Calame naît le 19 août 1925 à La Chaux-de-Fonds où elle résidera toute sa vie. Elle est décédée le 26 mai 2013. Elle est la fille d’Edmond Pierrehumbert, employé des postes à La Chaux-de-Fonds, et de Berthe Kuffer, née à Genève, nurse de formation. Elle a une demi-sœur, Bluette, et un frère, Jean, plus âgés qu’elle.
Les Pierrehumbert font construire en 1921 une maison au chemin des Postiers 21 à La Chaux-de-Fonds. Marguerite y vit son enfance et sa jeunesse. Elle y habitera par la suite avec son époux et ses enfants.
Marguerite effectue une scolarité sans histoire. En 1939, elle accomplit un stage linguistique à Rheinfelden, mais revient à La Chaux-de-Fonds quand la guerre éclate. Elle fait un apprentissage de décalqueuse. Devenue correspondante d’une jeune fille belge durant la guerre, elle gagne la Belgique en 1946, où elle tisse de nombreux liens. Un peu plus tard, elle fait la connaissance de Willy Calame, tapissier-décorateur à La Chaux-de-Fonds, qu’elle épouse le 30 juin 1950. Le couple, qui s’installe alors la rue du Parc 129, aura trois enfants : Danielle (1951), Anne-Marie (1952) et Jenny (1956). En 1955, Marguerite et Willy Calame s’installent au chemin des Postiers 21.
En plus de la tenue de son ménage, Marguerite élève ses enfants, prend soin de ses parents, tout en assurant du travail horloger à son domicile. Plus tard, elle travaille au Contrôle technique des montres. En 1988, Marguerite et Willy Calame s’installent à la rue Alexis-Marie Piaget. Willy décède en 2008. En 2012, Marguerite entre au home de la Résidence au Locle où elle s’éteint une année plus tard.
2.4 Historique de conservation
Le fonds a été conservé précieusement par Marguerite Calame. Peu avant de mourir, elle a exprimé le désir que trois correspondances qu’elle avait entretenues avec deux amies et une cousine soient déposées aux Archives de la vie ordinaire. Elles lui paraissaient susceptibles d’intéresser un public plus large et estimait qu’il eût été regrettable de les détruire.
2.5 Modalité d'entrée
Don de M. et Mme David et Jenny Jucker-Calame, La Chaux-de-Fonds, en janvier 2017.
Contenu
3.1 Présentation du contenu
Le fonds contient trois liasses de correspondance. Chaque liasse comprend une dizaine de lettres, parfois des cartes postales. Seul a été conservé le courrier reçu par Marguerite Calame.
La première liasse (10 lettres) provient de l’échange de Marguerite Pierrehumbert avec une jeune fille belge, Jenny Clerebaut, pendant la Deuxième Guerre mondiale (de 1943 à 1945), la deuxième (15 lettres) comprend des lettres envoyées par Danielle Montandon Eberhard, une amie d’enfance, installée au Pérou (1949-1951) et la troisième rassemble 15 lettres reçues d’une cousine germaine, Julia Lewis Marchand, partie elle en Libye (1954-1957).
Ces lettres recouvrent à peu près quinze ans de la vie de Marguerite Calame. Elles correspondent à la période où elle sort du cocon familial et s’intègre dans la vie sociale, assumant le rôle qui lui est imparti : être une femme mariée, une mère attentionnée, une ménagère avertie, une travailleuse capable d’amener un revenu accessoire au ménage. Soit le destin “ordinaire” d’une femme dans la Suisse des années de l’après-guerre.
3.3 Accroissements
Le fonds est fermé.
3.4 Mode de classement
Le fonds est classé.
Conditions d'accès et utilisation
4.2 Accessibilité
Le fonds est accessible sur rendez-vous aux AVO.
4.3 Droit d'auteur, conditions de reproduction
La reproduction ainsi que la publication des documents sont soumises à l'autorisation des AVO
4.4 Langue des documents
Français
4.6 Instruments de recherche
Inventaire détaillé
Sources complémentaires
5.5 Bibliographie
JUCKER (David), « Portrait en creux de ma belle-mère ou histoire d’une "femme ordinaire" », dans Mélanges d’histoires ordinaires offerts à Jacqueline Rossier, Revue historique neuchâteloise, 1-2 /2017
Contrôle de la description
7.1 Note de l'archiviste
La description a été établie par David Jucker et revue par Jacques Ramseyer.
7.3 Date(s) de la description
Juillet 2017
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