Dans la boîte à herboriser

Jaques et Elisabeth

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Les fleurs sont très présentes dans les lettres que s'écrivent Jaques Henriod et Elisabeth Veyrassat durant l'été 1916 (cf notre dossier Une petite flamme en moi s'est allumée...). 

En vacances, lui aux Rasses (Vd) et elle aux Mayens de Sion (VS), ils racontent leurs journées, leurs lectures et énumèrent souvent les fleurs rencontrées sur le chemin des balades.

Extraits:

Mardi 18 juillet

Mon amie, 

(...) Dimanche, après le culte, nous sommes partis Agnès et moi pour la montagne, le Chasseron, les Rasses. Quand la montagne nous regarde d'une certaine façon, le matin, nous ne pouvons plus y tenir, il faut que nous partions. Nous enfilons dans nos boîtes à herboriser, du pain, du chocolat et quelques figues séchées, puis départ. Nous avons trouvé deux arnicas, puis des crépides orangées, des véroniques bétacunga, quelques anémones à fleurs de narcisses attardées, des trolles d'Europe et des compagnons rouges, des reines des prés. Nous sommes rentrés glorieux et maigres à 9 heures du soir.

Voilà déjà mes pages terminées! Qu'il fait bon parler avec vous, serait-ce de choses insignifiantes. Jaques